Salina Turda

La région de Transylvanie bien connu pour un certain folklore, regorge de nombreuses et diverses richesses. Il y a tout d’abord les terres riches qui donnent des produits et des gens d’exceptions et sous ces terres fertiles, il y a des gisements de minerais qui ont été exploités depuis l’antiquité. Vous avez peut-être entendu parler du scandale de Rosia Montana, une antique mine d’or, rarissime vestige en la matière de l’histoire Romaine qui a bien failli finir en poussière pour ouvrir une mine à ciel ouvert. Je dis bien Romaine, la Roumanie à l’époque Dace a été conquise par Rome tout comme la Gaule. Mais grâce la résistance de certaines familles du village face à ce projet d’exploitation dangereux, nous avons évité de justesse un cratère visible de la lune contenant 250 millions de tonnes de matières cyanurées et oui en Europe.

Cette petite digression, pour vous parler d’un lieu qui me fascine, vous allez voir la connexion d’ici peu. Il y a des lieux qui sortent de l’ordinaire et parmi ces lieux impressionnants, j’ai découvert il y a peu de temps la saline de Turda. C’est presque une ville sous la terre.

Les premières traces significatives d’exploitation du sel à Turda remontent au premier siècle avant JC, et les premiers écrits dates du premier millénaire après. L’exploitation ne s’est achevée (avec je vous rassure une activité intermittente) qu’en 1932. Pendant la seconde guerre mondiale, les gens s’y sont réfugiés pour fuir les bombardements, avant de servir de cave à affinage. Mais de là à penser ce qu’elle deviendrait aujourd’hui, à l’opposé de la majeur parti du sens commun, presque une idée que l’on dirait sortie de l’esprit de Kusturica: un sanatorium sous la terre. Les forts taux d’humidité et d’iode dans l’air en fait un environnement idéal pour les maladies pulmonaires… Et en plus l’endroit est complétement fou, la fosse descend jusqu’à de 108m de profondeur ( j’ai eu l’impression de plus). Mais je vous laisse voir les photographies.

Et la digression alors, et bien elle vient du constat qu’il est possible de trouver des solutions économique comme ici un complexe de tourisme médical, plus valable dans le temps et plus écologique que de détruire toute une région, un environnement, un site archéologique, etc

Si les gens vous paraissent absents de mes photos c’est que j’ai souhaité traiter ce sujet une première fois en essayant de m’en soustraire. Qui sait une part-2 arrivera peut-être plus tard…

Pour plus d’infos sur Rosia Montana et sur la Salina Turda